Cameroun
Internet coupé, arrestation des leaders de la contestation, ces derniers jours la répression de la fronde dans la zone anglophone avait franchi un cap. À Bamenda, centre du mouvement protestataire, les activités sont toujours ralenties.
Dans un geste d’apaisement, le président Paul Biya a signé lundi 23 janvier le décret créant une commission nationale pour la promotion du bilinguisme.
Décret portant création de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme: https://t.co/u7THJn1klC pic.twitter.com/BvX53XN3pF
— President Paul Biya (@PR_Paul_Biya) January 24, 2017
L’organe consultatif sera composé de 15 membres et aura notamment pour mission « de soumettre des rapports et des avis au président de la République et au Gouvernement, sur les questions se rapportant à la protection et à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ».
Lors de la décolonisation dans les années 60, les zones contrôlées par l’Angleterre et la France se sont unies pour former le Cameroun. Depuis, le pays possède 10 régions dont 8 francophones, tandis qu’environ 5 millions d’anglophones vivent dans le nord et le sud-ouest du pays.
Depuis novembre, la minorité anglophone manifeste pour réclamer plus de droits. Les anglophones qui représentent environ 20 % de la population s’estiment marginalisés. Certains sont même allés jusqu‘à demander un retour au fédéralisme, comme c‘était le cas entre 1961 et 1972. Une option catégoriquement rejetée par les autorités.
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